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En 2023, les transactions immobilières devraient se raréfier et les prix se stabiliser

L’effet cumulé du conflit en Ukraine, du retour de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt sur les crédits ne devrait pas provoquer un « effondrement » du marché immobilier français. D’autre part, que un changement de paradigme devrait conduire à la nécessaire « re-régulation » du marché.. « Des corrections sont attendues dans les mois à venir. En particulier, si les taux d’intérêt continuent de monter, ce qu’ils doivent sans doute, compte tenu de la nouvelle politique monétaire mise en place par la BCE (Banque Centrale Européenne), cela affectera nécessairement la capacité d’emprunt des ménages et donc leur solvabilité, entraînant : ajustement de réduction de prix », déclare Thomas Lefebvre, directeur scientifique du groupe Aviv.

Il est également intéressant de noter qu’en 2023 le monde rural et périurbain pour dynamiser le marché (et les prix de vente) à la hausse. « Les prix y sont plus abordables que dans les grandes villes, et les questions budgétaires sont moins contraintes. Ainsi, les taux dans ces zones pourraient continuer à augmenter, tandis qu’au niveau national, le marché devrait rester équilibré en 2023. » Alors que la capitale continue de se vider de ses habitants, le prix du mètre carré à Paris pourrait « connaître une baisse de 3 % et ainsi passer sous la barre des 10 000 € d’ici l’hiver prochain », note Thomas Lefebvre.

Enfin le fait que le gouvernement donne la priorité à la rénovation énergétique (à partir du 1er janvier, il est interdit de louer des filtres thermiques consommant plus de 450 kWh/m2/an) ne doit pas conduire à une accélération de la baisse des prix de vente. « L’impact de ces mesures reste secondaire par rapport aux effets des hausses de taux, d’autant plus qu’elles ne touchent qu’une catégorie de produits et principalement des acheteurs spécifiques, à savoir les investisseurs, qui représentent « environ 15% du marché ».

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