Les placements d’entreprises en bureaux en Ile-de-France vont augmenter de 10 % en 2022, a révélé vendredi le groupe Immostat, dont les chiffres font référence.
La prise en occupation des bureaux, qui mesure les ventes aux résidents et les nouveaux baux, était de 2,11 millions de mètres carrés en 2022, contre 1,92 million en 2021.
Le résultat de l’adaptation des entreprises à la nouvelle donne provoquée par l’épidémie, évalue la directrice des recherches et des études du géant de l’immobilier d’entreprise JLL, Virgin Huse.
» Les entreprises ont finalisé leurs accords de télétravail, (…) et le résultat est un déploiement plus structuré de +flex+.« , c’est-à-dire la fin des postes de travail nominaux.
» Cela conduit à un redimensionnement de certains projets immobiliers, et donc on assiste à une certaine érosion dans les grands projets ; » , Il dit.
La demande globale reste inférieure à celle des années pré-épidémiques.
Les entreprises accordent également plus d’attention au maintien de leurs employés dans des bureaux de bonne qualité et aux économies d’énergie.
» C’est un sujet qui revient de plus en plus, et qui reviendra certainement encore plus en 2023 en raison de la crise énergétique et des problèmes de coûts.« , – souligne Virginia Huse.
L’offre de bureaux est à un niveau record, avec 4,32 millions de mètres carrés immédiatement disponibles.
Les emplacements parisiens restent extrêmement populaires
L’envol vers la petite couronne parisienne et le quartier d’affaires de La Défense, où deux gratte-ciel, la tour Hecla et la tour Avro, ont été achevés sans encore trouver preneur.
En revanche, les emplacements parisiens restent extrêmement prisés, avec des taux de vacance très bas et des loyers toujours élevés ; Au 4e trimestre, le loyer moyen des quartiers centre et ouest parisiens, les plus prisés, était de 692 euros le mètre carré. mètres par an. Dans les autres lieux de la capitale, il était de 504 euros.
» Nous avons des entreprises qui recherchent des immeubles de qualité, très abordables, très centraux, bien desservis en milieu urbain, etc., donc nous avons une appétence pour les grands classiques du marché, le centre de Paris, les marchés matures. L’Occident, comme Noah-Levaloy« , explique Virginie Huse.
Je suis une passionnée de l’immobilier avec un sens aiguisé du détail et la capacité de rester au courant des dernières nouvelles économiques et législatives du pays. Bien que n’étant pas une professionnelle dans ce domaine, j’ai pu établir des liens précieux qui m’ont permis d’accéder à des informations sur l’industrie qui ne sont pas toujours accessibles à tout le monde.